8/7/2016
APPRÉCIER LE BEAU GESTE EN FOOT EST UNE CHOSE. Se ruer dans la rue pour clamer son amour de millionnaires arrivistes qui jouent à la baballe (sponsorisés par des pollueurs) en est une autre. Le second phénomène est très inquiétant par son ampleur.
J‘irais volontiers faire la fête dans la rue avec n’importe qui pour des choses qui en valent la peine. Par exemple : un nouveau parc national assez vaste par région avec des corridors biologiques entre eux, chacun entouré de zones à agriculture bio.
Si ce genre de projet est bien géré, on ne restaurerait pas seulement la biodiversité et des spectacles disparus depuis des lustres (troupeaux de cervidés pourchassés par des meutes de loups en plaine par exemple). Optimisé sur un plan agro-touristique, ce type de projet créerait des douzaines de milliers d’emplois censés par région.
Il suffirait « juste » de déclarer comme patrimoine naturel commun une petite fraction des terres régionales aujourd’hui polluées par l’agriculture conventionnelle ou surexploitées pour leur bois. Il s’agirait de terres non indispensables à l’alimentation et dont on peut se passer en termes de papier/ameublement/
Ce type de projet passe sûrement par une division de la France en de nombreuses nations distinctes. Ces dernières seraient garantes de relations décentes entre les membres des différentes nations si le partage territorial est équitable à la base. La minorité des déments vivant dans l’opulence ne pourrait plus alimenter sa démence.
Nicolas Barbier