Projet à partager : « Terres ensemble » (1/2018)


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19/1/2018

LE PROJET

DES PERSONNES SE REGROUPENT EN ASSOCIATION pour acheter des terres agricoles ou forestières, communales, domaniales ou privées, aux vendeurs consentants. Les terres rachetées sont consacrées au maraîchage biologique, à la protection et à la restauration de la flore et de la faune sauvages ainsi qu’à la culture du chanvre industriel. Ces terres sont gérées collectivement par les adhérents.

ADHÉSION 

La contribution financière des adhérents s’échelonne de 50 € par an au minimum à 200 € au maximum. La personne adhérente à 200 € n’a pas de privilège particulier par rapport à celle adhérente à 50 €. Sauf dans le cas où l’association ne parviendrait pas à acheter des terres, les sommes versées ne sont pas rétribuées en cas de départ des adhérents. Toutes les sommes versées servent l’objectif du projet : pérenniser la propriété collective des terres et leur utilité à long terme pour les adhérents et l’environnement. Chaque adhérent peut participer aux activités du projet en fonction d’un planning élaboré au moins une fois par an. Personne n’est obligé de participer à ces activités.

ACCÈS À LA TERRE MARAÎCHÈRE

En fonction des superficies disponibles, les personnes souhaitant faire du maraîchage biologique disposent d’une parcelle d’au moins 40 m² de terre arable (pour deux personnes). S’il n’y a pas assez de parcelles pour tous les adhérents volontaires, les parcelles tournent entre eux d’une année sur l’autre. Les maraîchers, professionnels ou non, sont les usufruitiers des parcelles et tirent profit de leurs récoltes individuellement. Le non-usage ou le sous-usage évident d’une parcelle par un adhérent entraîne la fin de son usufruit en fin d’année.

TERRES À PROTÉGER OU À RESTAURER

Y sont priorisées la protection et la restauration de la faune et de la flore sauvages. Toutes les activités sur ces terres vont dans ce sens :

  • Plantation d’espèces endémiques adaptées au milieu et répartition réfléchie de ces espèces dans l’espace
  • Réhabilitation de zones utiles à la faune sauvage (fourrage pour les cervidés, bosquets, espèces florales pour les insectes, arbres fruitiers, etc.)
  • Connectivité entre espaces aux caractéristiques différentes (versants nord et sud, etc.) et avec l’environnement local non protégé
  • Réduction éventuelle d’espèces invasives
  • Restauration de zones humides et de prairies sauvages…

PRODUCTION DE CHANVRE

La culture de cette plante particulièrement productive et sans besoin phytosanitaire sert à alimenter la papeterie, l’éco-construction, l’alimentation (huiles, farines, boissons), le textile ou les cosmétiques.Les personnes souhaitant faire de la culture du chanvre une activité à temps plein ou partiel s’en voient offrir l’opportunité. En contrepartie, elles reversent 10% des revenus générés au profit de l’association.

RÉUNION ANNUELLE

Y sont notamment décidés :

  • L’identification et le démarchage de vendeurs consentants potentiels
  • L’achat de nouvelles parcelles
  • La répartition des terres maraîchères entre adhérents volontaires
  • Le planning des activités sur les terres à protéger ou à restaurer
  • L’achat de matériel pour le maraîchage et pour la restauration écologique

Nicolas Barbier

nicolas barbier ventdouxprod 2018 vallée durance guillestrois projet terres ensembleLa vallée de la Durance dans le Guillestrois (photo : N. Barbier, 2017)