The Ascent

The Ascent

THE ASCENT IMPRESSIONNE d’abord par la qualité graphique de son univers néonisé : un enchevêtrement d’immenses gratte-ciels, souvent effrayants. On se surprend parfois à les admirer quand l’action, peu favorable à la rêverie, ne nous happe pas trop : il faut en effet une bonne dose de réflexe pour se sortir des innombrables scènes de shootings où les ennemis, humains, mutants, robots ou entre les trois, jaillissent de partout.

Une fois qu’on a amélioré sa dextérité, qu’on a acquis quelques armes efficaces, des points de compétence et un bon équipement cybernétique, on pourra se sortir des pires traquenards. Ceci dit, le jeu s’avère parfois très dur : j’ai dû switché sur le mode « facile », pas si facile, pour certaines fins de mission de folie.

Sans surprise, on navigue donc dans un monde cyberpunk complètement barge. Un groupe géant, The Ascent, jusqu’alors dominant, y déraille franchement. Sa déliquescence profite à d’autres corporations monstrueuses. Toutes semblent traiter leur main-d’œuvre comme du bétail et leurs hommes de main comme de la chaire à canon. Dans ce bas monde , on incarne un être humain « comme un autre », qui tente de tirer son épingle du jeu. Embauché par des employeurs qui font peur, on enquête sur les problèmes du groupe Ascent.

The Ascent est un pur jeu de shooting survolté, bon dans son genre. On y combat une multitude d’ennemis plus déchaînés les uns que les autres. Les créateurs du jeu ont plutôt bien géré la progression dans la difficulté.

On a envie d’arriver au dénouement de l’histoire, assez alambiquée. Les multiples missions secondaires sont toujours là si l’on reste sur sa faim à l’issue de la partie principale d’une trentaine d’heures…