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[Image tirée de Like a dragon: Ishin! : Nicolas Barbier, 2023].

LIKE A DRAGON: ISHIN!

LES DEUX GRANDS ATOUTS de Like a dragon: Ishin! sont la qualité de sa narration et la variété des modes de combats. On incarne Ryōma Sakamoto, fils adoptif d’un grand notable dont le but est l’abolition des classes sociales. Le début est donc plutôt alléchant à mon goût. Ce notable se fait assassiner sous les yeux de son fils et d’un second fils adoptif. Si ces deux frères partagent à priori le même rêve que leur père, les moyens qu’ils emploient pour essayer de le concrétiser sont bien différents. L’histoire du jeu se nourrit en grande partie de leurs destins croisés, de leurs personnalités contrastées, des alliances qu’ils lient et des rivalités qu’ils se créent. Cette histoire, inspirée de faits réels, est riche, parfois passionnante comme un bon anime japonais, quoiqu’un peu trop bavarde.

Ryōma déambule dans le Japon politiquement incertain et troublé du milieu du 19ème siècle, entre Shogunat cruel, Empire à reconstruire et puissances occidentales qui veulent leur part du gâteau japonais.

Dans un décor kyotoïte joliment reconstitué et saturé de combattants, Ryōma intègre le Shinsengumi, formation impitoyable de combattants d’élite au sein duquel il pense pouvoir retrouver l’assassin de son père, au style de combat si particulier. On y pratique une technique de sabre unique, propre à cette école. Notre héros y interagit avec des officiers, tantôt inquiétants, tantôt antipathiques, toujours prêts à en découdre.

Une romance discrète, « à la Japonaise » (qui n’obsède pas vraiment Ryōma…), ainsi que la possibilité de jouer au cuisinier-maraîcher (!), viennent égayer son quotidien.

Si certaines missions secondaires sont passables, d’autres sont amusantes, voire prenantes (rencontres-challenges avec des originaux de tous poils, des enfants, des animaux, participation à des chants et à des danses traditionnelles, etc.).

La progression de niveau dans les différents styles de combat est bien pensée. Les multiples ennemis (bandits, guerriers, boss, etc.) et leurs armes (lances, sabres, pistolets…), offrent des défis variés. Parmi les styles de combat pratiqués par Ryōma, la danse endiablée, mélange virtuose de sabre de samouraï et de pistolet, est mon préféré ; d’autant plus si l’on exploite les combos efficaces, bien mis en valeur au niveau stylistique et de la vitesse d’exécution. L’ambiance sonore et visuelle de certains combats, généralement bonne, est parfois excellente.

En résumé, l’intrigue principale de Like a dragon: Ishin! et la qualité d’ensemble du jeu tiennent en haleine jusqu’au dénouement final.

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