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Judy, "brute de fonderie" et attachante... [Image tirée de Cyberpunk 2077 : Nicolas Barbier, 2021].

Cyberpunk 2077

APRÈS QUELQUES HEURES DE PRISE EN MAIN et le premier interlude, Cyberpunk 2077 devient très prenant. Il se passe quelque chose à chaque coin de rue, partout. La « faune urbaine », dense, donne de multiples occasions de s’amuser ou de se faire peur.

Dans la ville de Night City à l’économie dominée par des corporations impitoyables comme Arasaka, les problèmes sautent aux yeux : aliénation urbaine, pauvreté, pollution, gangs ultra-violents, drogue dure omniprésente, usage dangereux de la cybernétique, etc., etc.

La gestion de V, le mercenaire qu’on incarne, via notamment son équipement cybernétique et ses compétences, est riche et assez sophistiquée.

L’univers vertical de Night city étend la taille déjà plutôt imposante du jeu. Son ambiance sonore est hyper réaliste, la meilleure que je connaisse. Cependant, les musiques de combat peuvent être mises en sourdine.

L’interaction avec les personnages non joueurs et les missions secondaires valent vraiment le détour ; ça serait dommage de se contenter de l’intrigue principale, aussi bonne soit-elle. L’histoire des personnages avec lesquels on interagit n’est généralement pas banale et on a envie de les connaître.

Enfin, côté bugs, ils ne gênent pas le jeu en lui-même, mais même dans la version 1.5, certains persistent (quelques passants « polygonés ») ; ils gagneraient à être éliminés pour ne jamais y songer.

Reste l’essentiel : l’envie de progresser dans l’histoire principale, bien menée bien qu’un peu trop courte, et d’explorer les moindres recoins de la ville et de ses environs.

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